Oeuvrant dans le domaine de la vidéo et du multimédia depuis le début des années 80, Michel Giroux a collaboré à des bandes vidéos, installations, performances, trames visuelles pour multimédia (danse, musique contemporaine…) avec Geneviève Cadieux, Nathalie Derome, Istvan Kantor, Michel Lemieux, Pauline Vaillancourt, Jean-Pierre Perrault. Parallèlement et, de plus en plus exclusivement, il se passionne pour le montage documentaire. Il collabore, entre autres, avec Paule Baillargeon, Michka Saäl, Céline Baril, Luc Bourdon, Magnus Isacson, Martin Duckworth… et fait une incursion en fiction avec Robert Morin.

Il s'intéresse au processus d’écriture-composition propre au montage ainsi qu'à la proximité, la profondeur de la rencontre qu’il provoque avec l’auteur et cette œuvre qui prend vie. Il considère et approche le cinéma, comme un médium sensoriel. Le désir de toucher en sculptant du temps, de la lumière, des sons, de la forme, du sens… 

En 2019, il reçoit le Prix du meilleur montage documentaire par l’Académie du Cinéma Canadien pour La Part du Diable de Luc Bourdon.