Résumé
Trois princesses pour Roland, quatre personnes, une famille. Une famille drôle et dure, touchante et repoussante, comme toutes les familles ; une famille pauvre, comme beaucoup de familles ; une famille unique pour la réalisatrice qui la côtoie depuis l’enfance. Le suicide de Roland devient le prétexte qui permet d’aborder la pauvreté, l’amour et la haine, le présent et le passé, l’alcool, la violence. Avec un regard empreint de tendresse, la réalisatrice André-Line Beauparlant nous présente sa tante Madeleine, sa cousine Nathalie et sa petite cousine Caroline. Trois générations de femmes dont les vies se ressemblent et se répètent, étonnamment.
L'avis de Tënk
Une famille nous ouvre ses portes. Cette famille nous laisse entrer dans sa cuisine, dans sa chambre à coucher, dans son salon et dans ses secrets. Une grand-mère, sa fille et sa petite-fille racontent. Elles racontent le grand-père alcoolique et violent, parti dans un grand boum! Elles racontent la débrouille, la survie, la consommation. Elles racontent ce dont elles sont tricotées; lainage épais, mal ficelé, avec des trous qui laissent passer le froid. Devant la réalisatrice, issue de cette même famille, elles nous dressent, comme dans un roman social, les grandes lignes de leurs existences. Des destins atrophiés par des grandes peurs, et magnifiés par de grandes adorations. Des vies de misère ? Des vies tout court. Un film d'amour.
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk