Résumé
Dans le train de Moscou à Erevan, Pelechian filme, caméra à l’épaule, des hommes et des femmes d’âges et d’ethnies différentes. Tous pris dans le défilement du voyage, ensemble malgré eux, toute figure se dilue dans sa contemplation et tourne à l’abstraction. Un hymne au voyage où l’action est rythmée par le son des wagons sur les rails.
L'avis de Tënk
Un train de cinéma, le temps d’un voyage avec ses fragments de corps et de vie saisis à la dérobée : visages, profils, regards, rires, sommeil… Plans saisis dans les effets de la lumière, modelés par le son du roulis continu, bousculés par les sursauts du train. Les détails du temps suspendu du voyage donnent forme à un autre « Nous », une communauté éphémère qui s’enfonce dans l’obscurité. Fin. Le cinéma de Pelechian possède une force organique et nous imprègne avec insistance.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeur.trice.s artistiques
États généraux du film documentaire
Ce film constitue un diptyque avec Vie d'Artavazd Pelechian.