Résumé
En cette époque d’angoisse et d’agitation, ce film explore les exutoires inusités dans lesquels s’apaisent les tourments du corps et de l’esprit. Dans un voyage méditatif au cœur de ces lieux analgésiques, cet essai documentaire dresse le portrait d’une société en quête de sens et de réconfort.
L'avis de Tënk
La vie heureuse d’Amélie Hardy est une œuvre multiforme, à cheval entre le documentaire d’observation et le film d’archives, qui nous offre un voyage hypnotique et sensoriel portant sur l’anxiété et son contraire, tout en nous transportant d’une extrémité à l’autre d’une société moderne en mal de bien-être et de sérénité. Gagnante du prix « Meilleur court métrage documentaire » à la 40e édition des RVQC en 2022, la cinéaste utilise ici la douce voix d’un certain John Smith, émanant d’une cassette de méditation, comme fil conducteur pour explorer les divers exutoires que s’offre l’Homme moderne pour contrer les aléas d’une vie trop agitée. Grâce à une conception sonore envoûtante et qui s’appuie sur des images ralenties et hyperstylisées, La vie heureuse a ce je-ne-sais-quoi de magnétique qui nous engouffre, nous berce et nous enveloppe. À la fois chaleureux et surprenant, absurde mais cohérent, et où l’étrange côtoie le familier, voilà un film haut en couleur qui saura capter votre attention. Suivez le guide!
Jason Todd
Programmateur des courts métrages
Rendez-vous Québec Cinéma