Item 1 of 4

Disponible en location
84 min
Canada, 2005

Production : One Thousand Flowers
Anglais
Français

Dans les voûtes du DOC



Résumé


Il n’y a personne qui n’ait rien à dire sur l’amour. Stalking Love est un long métrage documentaire dans lequel une caméra traverse l’Amérique du Nord pour pénétrer dans le cœur de personnes de tous les horizons. À travers le Canada, les États-Unis et le Mexique, une tapisserie colorée de l’humanité est tissée. La relation humaine à l’amour est explorée à travers une multitude de perspectives, allant des plus riches aux personnes en situation de précarité, des personnes âgées aux très jeunes, des travailleur.euse.s du sexe aux prêtres. Dans ce voyage onirique, Stalking Love tisse des liens entre ces réalités apparemment dissemblables en explorant une question à laquelle chaque personne sur terre peut s’identifier. Personne ne peut parler d’amour sans dévoiler ses vulnérabilités. Stalking Love chante l’harmonie et aussi, la discorde entre les humains de notre société.

L'avis de Tënk


Ce film, on le croirait sur l’amour. C’est peut-être le titre qui nous oriente dans cette direction.

 

Mais puisque l’amour est un sentiment qui s’enracine, se déracine et se transplante, un être ni animal ni végétal qui vit qui meurt, un microorganisme qui colonise les corps et qui parfois semble incurable ou leur confère une musculature inhabituelle, et bien ce sont les corps qu’il faut interroger, parce que pour traquer cette mythique attirance, il faut scruter les habitacles dans lesquels elle se confine. 

 

Ce film, donc, à ce qu’on dit, n’est pas tellement sur l’amour que sur les gens qui y prennent goût. Et puisqu’en parlant d’amour, les gens parlent d’eux même, nous voilà transporté.e.s à travers une série de portraits à la narrativité repensée, nous voilà dans un van der Keuken d'une Amérique contemporaine.

 

Et c’est précisément là, placé.e.s devant cette approche tout humanisante de ce qu’est l’amour, qu’on se rappelle que cet état transcendantal a tout d’un code et d’une construction.

 

Un rapport brut au matériau documentaire, une approche directe, une création par assemblage qui donne lieu à un film sans prétention, attentif aux couleurs que revêt l’amour chez chacun.e. La voix de la réalisatrice-confidente, dont on sent la présence derrière la caméra, n’hésite pas à relancer les protagonistes sur leurs expériences, et avec elle on entre dans toutes ces vulnérabilités qui semblent drôlement accessibles, peut-être du fait qu’elle les filme en toute simplicité: seule et sous forme de documentation de voyage.  

 

 

Gabrielle Ouimet
Directrice artistique de Tënk

 

 

 

 

 

Item 1 of 4
Item 1 of 4

Item 1 of 4