Résumé
À la veille des élections congolaises dont la tenue a été reportée, deux cinéastes congolais et deux cinéastes belges collaborent à la réalisation d’un film traitant de Kinshasa et de sa résistance face à l’héritage du colonialisme. Les quatre cinéastes cherchent à raconter ensemble ce récit, mais ayant grandi de part et d’autre de l’histoire, expriment des points de vue différents sur la manière de la transmettre. De quoi devrait-elle être composée? Qui devrait y figurer? Pour qui est-elle faite? Faire-part est l’œuvre de quatre cinéastes qui cherchent une façon de dresser un portrait de la ville. En filmant des performances artistiques dans l’espace public, ils brossent un tableau interpellant de Kinshasa et de ses relations avec le reste du monde.
L'avis de Tënk
Cette oeuvre de co-création expose habilement le processus d’un questionnement en évolution de quatre cinéastes (deux Belges et deux Congolais) sur la manière de filmer Kinshasa ainsi que les forces coloniales qui s’y exercent encore. À travers la captation de performances dans les rues de la ville, et l’expression des intentions artistiques et politiques des artistes, Faire-part exprime la puissance de l’art. Il souligne également l’importance d’une souveraineté narrative pour exprimer sa culture, ses histoires, ses visions du monde. Un film qui déploie et incarne une réflexion collective complexe des plus pertinentes.
Le collectif de programmation des RIDM
